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MICHELE RIVASI A SAINT-MARCEL: « 24 ANS APRES, TCHERNOBYL CE N’EST PAS FINI »

Le 26 avril, 24 ans après la catastrophe de Tchernobyl dans l’ Ukraine soviétique, Michèle Rivasi, députée européenne, est venue déposer une gerbe sur la stèle érigée à Saint-Marcel les Valence le 26 avril 2006. En présence d'élus de Valence:Danielle Persico , de Bourg les Valence: Jean Patouillard,  et de Saint-Marcel :Dominique Chassoulier, Claude Robin,Fabien Michel dit Baron, Sébastien Darnaud, Stéphanie Leroy, Michèle Rivasi a rappelé les combats menés depuis 1986 ( création de la CRIIRAD -Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité) et tous ceux qui restent à conduire, en Ukraine et ailleurs dans le monde. Officieusement plus de 100.000 personnes sont mortes à la suite de l’explosion de ce réacteur nucléaire.
Les instances officielles comme l’O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé), refusent de reconnaître l’étendue des dégâts.  A Tchernobyl les conséquences sont chroniques : contamination des eaux et contamination de l’air, 80% des enfants vivant sur les zones contaminées sont malades. Michèle Rivasi se rendra prochainement en Ukraine pour examiner dans quelles conditions cette contamination perdure sur les salariés à travers la dissémination des 800 puits où l’on a enfoui les déchets. La députée européenne s’interroge sur la volonté française de développer le nucléaire en utilisant comme argument les dégâts causés par les gaz à effet de serre. Dans la vallée du Rhône, à Pierrelatte ou à Marcoule, EDF a la volonté de construire un réacteur franco-japonais jamais été expérimenté et dont le coût sera donc extrêmement élevé. Ce réacteur pourrait entraîner la nécessite de construire des nouvelles lignes à haute tension, dont on sait maintenant les conséquences négatives sur la santé des enfants.
En conclusion, Michèle Rivasi a déclaré s’engager pour que des organismes indépendants puissent continuer à suivre l’état de santé des enfants en Ukraine et en Bélarus, et elle a invité toutes celles et ceux que ces questions préoccupent à se battre pour la conversion de l’énergie nucléaire dans des énergies alternatives qui, en outre créeront des emplois. « Nous avons le soleil, l’eau et le vent, tout pour sauvegarder la planète. Exporter le nucléaire en Lybie et dans d’autres pays peu sûrs comme le fait la France aujourd’hui ne peut qu’amener de nouveaux Thernobyl. »


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