Les Travers de l'endroit (5) Pourquoi ? Parce que c’est la mode !

En fait ces quelques lignes ont eu pour catalyseur une de nos dernières soirées.

Il faut se résigner, nous avons et nous aurons encore, à Saint Marcel comme ailleurs, quelques snobinards pour se distinguer. Tout à fait ! Parce que c’est la mode et qu’ils entendent la suivre ! ( Ne cherchez pas pourquoi je colle le fameux ‘Tout à fait’ : Jean-Michel Larqué a eu le malheur de le dire et le répéter à son copain Thierry Roland, qui a fait école au point de l’avoir aujourd’hui à toutes les sauces.)

Je m’explique : à peine l’artiste commence son interprétation, vocale ou instrumentale, que certains s’empressent d’applaudir pour montrer qu’ils connaissent, eux, l’œuvre en question.

Qu’il nous chante vient Poupoule, la marseillaise, une chanson à texte, le Bottin ou une pavane pour l’infante défunte, ces amateurs (ou m’as-tu vu, je ne sais) se mettent à rythmer dans leurs mains : en cadence, à contre temps, ou même, emportés par leur élan, après les dernières notes !
Ah les assassins ! Je préfère quand ils font coucou avec le briquet. Pas plus malin, plus dangereux, mais cela fait moins de bruit ! 

Quand il a fini son spectacle, ils se lèvent, ah ben oui, obligés, pour l’applaudir. Ils font bien la standinge ovation, les Ricains, c’est sûrement bien.

Tout çà pourquoi ? Parce que c’est la mode. Je suis presque prêt à parier qu’Alagna n’y coupera pas avec Rigoletto ! Please, wait and see !

Et comme disait l’ami Panurge, en son temps et en italien, car il connaissait fort bien ces deux langues,

Avanti populo !

Signé Furax


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