RETOUR D'INGOLDINGEN, NOTRE VILLE JUMELLE

Nous avons vu, nous n’avons pas vu à Ingoldingen !

Quand on arrive par le car dans ce pays de Bavière méridionale, on peut voir que la quasi totalité des habitations est équipée de voltaïque, que très rares sont visibles les lignes d’alimentation électricité ou téléphone. Que nous ne voyons pas de tag, pas même sur les panneaux indicateurs. Les bords de routes sont propres et tondus comme du matin. Pratiquement pas de murs pour cacher les maisons fleuries. Par endroits, un mat décoré (arbre de mai) nous apprend que là se trouve une jeune fille qui est aimée. Et sont absents les papiers qui trainent au sol.

Certains, qui ont la mémoire tenace, diront que, disciplinés comme cela, peut être dangereux ! Non, les jeunes ne sont pas prêts pour reprendre un fusil !

Avons été reçus chez l’habitant non pas comme de simples membres d’une association, mais comme des amis. Avec eux, avons vu un antique atelier de souffleurs de verre, une soirée de et à bière comme ils savent faire : sous une tente monumentale, des centaines de fêtards, de longues tablées de chopes, frites et saucisses ou les Français se sont répartis (selon affinités), des orchestres bavarois. Nos musiciens, quoique bons, n’étaient malheureusement pas dans le style. Nos buveurs d’un soir n’étaient pas venus pour écouter la mort du cygne ! René Bonnet nous a réhabilités magistralement avec un chant à boire, connu, reconnu et bissé ! Cette soirée là, on s’amuse, pas de raps philosophiques comme ceux de nos esprits contestataires de 3^e zone. 

Aller-retour sans histoire, tranquilles. Tous attendent la prochaine ! 
PB