*Chantier du nouveau restaurant scolaire à l'Ecole André Blanc: Marie Montmagnon, adjointe chargée des affaires scolaires, dressa l'état actuel du projet, situé en bordure de la rue de la Fontaine, à l’emplacement du parking proche de l'entrée de l'école. Actuellement la cuisine produit 350 repas par jour, dont 1/3 est transporté à l'école Bouvier. Le coût du projet (500 m² sur un seul niveau) a été estimé par la municipalité à 960.000 €. Le premier chiffrage présenté par le cabinet d'architecture B.A.T. étant supérieur à ce chiffre, un travail a été fait avec le cuisiniste et le cuisinier, ce qui a permis de diminuer de 100.000 € les dépenses prévues, réduites à l'essentiel. Tout ce qui est aux normes et en bon état sera réutilisé. Le cabinet devrait présenter un nouvel avant projet dans les jours prochains.
A la question posée des emplacements de parkings nécessaires et de l'affectation des anciens locaux, le maire a répondu que ces deux aspects seraient étudiés dans deux étapes ultérieures, une fois le projet de restaurant scolaire achevé. Provisoirement il est envisagé de reconstituer du stationnement sur les terrains acquis par la ville, sur l'ancienne propriété Bernard. Une question est posée aussi sur la décision de l'implantation retenue: le maire indique que les hypothèses étudiées tiennent compte de la distance à parcourir par les élèves de maternelle, des questions de luminosité, et par la nécessité de ne pas faire sortir les élèves de l'école
* Mise en accessibilité de la mairie: à l'aide des plans des 3 niveaux de la mairie, Marc Crouzet, adjoint chargé du patrimoine, a présenté les travaux, débutés cette semaine. Ces travaux devraient être terminés début octobre 2016. Ils visent à permettre une égalité d'accès à tous les services, et aussi à restructurer l'implantation des services municipaux. Les travaux sont évalués à 362.000 HT, réalisés pour l'essentiel par des entreprises drômoises. La réalisation de l’ascenseur et des locaux annexes entraînera un empiétement sur la salle des fêtes, de 2 m de profondeur, et la condamnation des tribunes de cette salle. La future salle du conseil municipal se retrouvera au 2é étage, la salle actuelle ne permettant pas d'accueillir beaucoup de monde "dans des conditions normales". La porte de la mairie sera reconfigurée pour être franchie facilement par les personnes porteuses d'handicap. Les bureaux accessibles au public resteront au rez de chaussée. Durant les travaux, l'accueil se fera dans le bureau des services techniques.
* Présentation du projet de skate park par Didier Faquin, conseiller délégué aux sports.
Une présentation photographique d'une dizaine de skate-parks des environs et même de Lyon (Parc Blandan(1) ), maquettes ou réalisations, donna une idée de ce type d'équipement, des matériaux et matériels utilisés. Rappelant qu'une étude de besoins et une étude de marché avait été confiée au CAUE (conseil en architecture, aménagement et urbanisme) D. Faquin situa l'importance de la population jeune de la commune, et le fait que la municipalité répond ainsi à une attente de la jeunesse. Le choix s'est porté sur une structure de béton, avec une surface de 780 m² pour un coût de 160.000 € HT. Le park ne sera pas éclairé, un règlement d'utilisation sera publié et le terrain ne sera pas un outil de compétition même s'il doit satisfaire autant les moins expérimentés que ceux qui voudraient pratiquer des exercices plus techniques.
A la question de savoir quand débuteraient les travaux, le conseiller chargé des sports indiqua que ceux-ci devraient débuter prochainement pour se terminer pour l'été prochain. Prévenant les questions posées depuis deux années par l'opposition et les objections des riverains, D. Faquin fit état de l'étude d'impact en matière de bruits commandée à un cabinet spécialisé. Elle se fonde sur un comparatif entre le skate park de Crest et le projet saint-marcelois. Précisant que "cette étude vaut ce qu'elle vaut" (Voir ci-contre la Synthèse extraite du rapport de "notre"'acousticien présentée lors de la réunion publique) Didier Faquin a conclu que le bruit ne devrait pas dépasser celui engendré par les voitures actuellement. Un échange s’engagea, assez vif, reprenant les questions déjà exprimées depuis deux années: - Pourquoi ne pas avoir examiné d'autres hypothèses d'emplacement que le parc de la MJC? Pourquoi ne pas maintenir en l'état l'emplacement actuel utilisé et apprécié par les familles ? La MJC a besoin de davantage d'espaces et d'un accès plus facile, qu'en sera-t-il? Que devient l'implantation de la médiathèque projetée dans ce parc?
Les élus majoritaires répondirent, avec un léger agacement, aux questions, rappelant que le Conseil d’administration de la MJC avait donné son accord. Le maire indiqua qu'il existait d'autres pistes pour localiser la future médiathèque, et que la municipalité ne pouvait pas s'engager sur davantage de projets que ceux prévus pour le mandat. Il répondait ainsi au souhait de la MJC de reconsidérer les locaux dont elle dispose aujourd'hui.
En fin de réunion, le correspondant local du quotidien régional demanda aux responsables de la commune pourquoi ils n'informaient pas davantage la population des actions qu'ils avaient menées, citant deux exemples dont il avait eu connaissance: l'implantation d'antennes relais sur l'immeuble collectif de l'avenue de Provence, et les dysfonctionnements de la Poste. Dominique Quet répondit en informant que , pour les nouvelles antennes relais les tribunaux n'avaient pas donné raison à la commune, et qu'il ne mettait pas en question le travail des postiers qui subissent la situation.
Pour conclure, le programme des manifestations du Téléthon fut rappelé brièvement par le maire.
- Sur le projet de mise en accessibilité de la mairie: on se réjouit des travaux prévus. Mais pourquoi, sur ce projet comme celui du restaurant scolaire, ne pas avoir mis en oeuvre l'engagement pris lors des élections municipales: "l'organisation de réunions de concertation et de présentation sur les grands projets"? Et il n'en reste plus guère, de grands projets, pour ce mandat! Pour le skate park, là aussi, la concertation (et pas seulement l'information ), aurait permis à cet équipement d'être bienvenu par son environnement.
- Enfin, sur chacun de ces projets, la municipalité adopte la méthode du saucissonnage: au lieu d’inscrire chaque projet dans un dessein plus vaste , elle définit une enveloppe, une surface, un opérateur, et renvoie à plus tard, une 2é ou 3é étape, la réflexion qui concerne pourtant autant la première réalisation que les suivantes. Sans bien sûr engager en même temps les opérations successives, ne gagne-ton pas du temps, de l'argent et de la cohérence en mettant en perspective ces projets? Par exemple en définissant l'implantation de la cantine sans définir ce que devront-être les stationnements, les parkings et les circulations autour, sans savoir à quoi serviront les espaces libérés? A la mairie, en condamnant une partie de la salle des fêtes, ne peut-on aussi réfléchir à l'utilisation de cet équipement, comme l'ont fait ceux qui l'ont construit il y a quelques 70 ans, articulant école, mairie et salle de fêtes et de spectacles?
Enfin, la crispation constatée sur le skate-park n'aurait-elle pas tout à gagner si cette construction s'inscrivait dans un projet d'ensemble pour les années à venir? Pour que chaque habitant, qu'il soit plus ou moins jeune, partage pleinement, et avec fierté, la manière dont se développe sa commune. N'est-ce pas l'objet du futur Plan Local d'Urbanisme qui traitera des voies et des modes de circulation, des lieux d'habitation, des équipements notamment sportifs, des espaces verts de la Commune, des zones d'activités..... Une chance nous est offerte!
JDV
(1)A Lyon, le skate park est dans le Parc Blandan, un parc de verdure de 17 ha, pas vraiment en centre ville ni très proche d'habitations, sur un ancien fort militaire.
A Crest, ville de référence pour les mesures acoustiques, le nouveau skate park est situé à l'espace Soubeyran,, côté sud de la Drôme et le long de la Drôme, entre terrain de rugby, tennis club, gymnase, derrière le groupe scolaire Saint Louis, et proche d'un camping. Pas vraiment en centre ville ni proche des habitations. Nos élus avaient-ils vraiment visité ces deux skate-parks de référence?
A la question posée des emplacements de parkings nécessaires et de l'affectation des anciens locaux, le maire a répondu que ces deux aspects seraient étudiés dans deux étapes ultérieures, une fois le projet de restaurant scolaire achevé. Provisoirement il est envisagé de reconstituer du stationnement sur les terrains acquis par la ville, sur l'ancienne propriété Bernard. Une question est posée aussi sur la décision de l'implantation retenue: le maire indique que les hypothèses étudiées tiennent compte de la distance à parcourir par les élèves de maternelle, des questions de luminosité, et par la nécessité de ne pas faire sortir les élèves de l'école
* Mise en accessibilité de la mairie: à l'aide des plans des 3 niveaux de la mairie, Marc Crouzet, adjoint chargé du patrimoine, a présenté les travaux, débutés cette semaine. Ces travaux devraient être terminés début octobre 2016. Ils visent à permettre une égalité d'accès à tous les services, et aussi à restructurer l'implantation des services municipaux. Les travaux sont évalués à 362.000 HT, réalisés pour l'essentiel par des entreprises drômoises. La réalisation de l’ascenseur et des locaux annexes entraînera un empiétement sur la salle des fêtes, de 2 m de profondeur, et la condamnation des tribunes de cette salle. La future salle du conseil municipal se retrouvera au 2é étage, la salle actuelle ne permettant pas d'accueillir beaucoup de monde "dans des conditions normales". La porte de la mairie sera reconfigurée pour être franchie facilement par les personnes porteuses d'handicap. Les bureaux accessibles au public resteront au rez de chaussée. Durant les travaux, l'accueil se fera dans le bureau des services techniques.
* Présentation du projet de skate park par Didier Faquin, conseiller délégué aux sports.
Une présentation photographique d'une dizaine de skate-parks des environs et même de Lyon (Parc Blandan(1) ), maquettes ou réalisations, donna une idée de ce type d'équipement, des matériaux et matériels utilisés. Rappelant qu'une étude de besoins et une étude de marché avait été confiée au CAUE (conseil en architecture, aménagement et urbanisme) D. Faquin situa l'importance de la population jeune de la commune, et le fait que la municipalité répond ainsi à une attente de la jeunesse. Le choix s'est porté sur une structure de béton, avec une surface de 780 m² pour un coût de 160.000 € HT. Le park ne sera pas éclairé, un règlement d'utilisation sera publié et le terrain ne sera pas un outil de compétition même s'il doit satisfaire autant les moins expérimentés que ceux qui voudraient pratiquer des exercices plus techniques.
A la question de savoir quand débuteraient les travaux, le conseiller chargé des sports indiqua que ceux-ci devraient débuter prochainement pour se terminer pour l'été prochain. Prévenant les questions posées depuis deux années par l'opposition et les objections des riverains, D. Faquin fit état de l'étude d'impact en matière de bruits commandée à un cabinet spécialisé. Elle se fonde sur un comparatif entre le skate park de Crest et le projet saint-marcelois. Précisant que "cette étude vaut ce qu'elle vaut" (Voir ci-contre la Synthèse extraite du rapport de "notre"'acousticien présentée lors de la réunion publique) Didier Faquin a conclu que le bruit ne devrait pas dépasser celui engendré par les voitures actuellement. Un échange s’engagea, assez vif, reprenant les questions déjà exprimées depuis deux années: - Pourquoi ne pas avoir examiné d'autres hypothèses d'emplacement que le parc de la MJC? Pourquoi ne pas maintenir en l'état l'emplacement actuel utilisé et apprécié par les familles ? La MJC a besoin de davantage d'espaces et d'un accès plus facile, qu'en sera-t-il? Que devient l'implantation de la médiathèque projetée dans ce parc?
Les élus majoritaires répondirent, avec un léger agacement, aux questions, rappelant que le Conseil d’administration de la MJC avait donné son accord. Le maire indiqua qu'il existait d'autres pistes pour localiser la future médiathèque, et que la municipalité ne pouvait pas s'engager sur davantage de projets que ceux prévus pour le mandat. Il répondait ainsi au souhait de la MJC de reconsidérer les locaux dont elle dispose aujourd'hui.
En fin de réunion, le correspondant local du quotidien régional demanda aux responsables de la commune pourquoi ils n'informaient pas davantage la population des actions qu'ils avaient menées, citant deux exemples dont il avait eu connaissance: l'implantation d'antennes relais sur l'immeuble collectif de l'avenue de Provence, et les dysfonctionnements de la Poste. Dominique Quet répondit en informant que , pour les nouvelles antennes relais les tribunaux n'avaient pas donné raison à la commune, et qu'il ne mettait pas en question le travail des postiers qui subissent la situation.
Pour conclure, le programme des manifestations du Téléthon fut rappelé brièvement par le maire.
Quelques observations et questions:
-Projet de restaurant scolaire: en écoutant la présentation et le "rabotage" du budget proposé par l'architecte, on se souvient d'économies faites lors de la construction de l'Espace Liberté: pas de sonorisation, pas de climatisation..... toutes choses qui "marquent" ce qu'un équipement destiné à durer pourra (ne pourra pas) rendre comme services.- Sur le projet de mise en accessibilité de la mairie: on se réjouit des travaux prévus. Mais pourquoi, sur ce projet comme celui du restaurant scolaire, ne pas avoir mis en oeuvre l'engagement pris lors des élections municipales: "l'organisation de réunions de concertation et de présentation sur les grands projets"? Et il n'en reste plus guère, de grands projets, pour ce mandat! Pour le skate park, là aussi, la concertation (et pas seulement l'information ), aurait permis à cet équipement d'être bienvenu par son environnement.
- Enfin, sur chacun de ces projets, la municipalité adopte la méthode du saucissonnage: au lieu d’inscrire chaque projet dans un dessein plus vaste , elle définit une enveloppe, une surface, un opérateur, et renvoie à plus tard, une 2é ou 3é étape, la réflexion qui concerne pourtant autant la première réalisation que les suivantes. Sans bien sûr engager en même temps les opérations successives, ne gagne-ton pas du temps, de l'argent et de la cohérence en mettant en perspective ces projets? Par exemple en définissant l'implantation de la cantine sans définir ce que devront-être les stationnements, les parkings et les circulations autour, sans savoir à quoi serviront les espaces libérés? A la mairie, en condamnant une partie de la salle des fêtes, ne peut-on aussi réfléchir à l'utilisation de cet équipement, comme l'ont fait ceux qui l'ont construit il y a quelques 70 ans, articulant école, mairie et salle de fêtes et de spectacles?
Enfin, la crispation constatée sur le skate-park n'aurait-elle pas tout à gagner si cette construction s'inscrivait dans un projet d'ensemble pour les années à venir? Pour que chaque habitant, qu'il soit plus ou moins jeune, partage pleinement, et avec fierté, la manière dont se développe sa commune. N'est-ce pas l'objet du futur Plan Local d'Urbanisme qui traitera des voies et des modes de circulation, des lieux d'habitation, des équipements notamment sportifs, des espaces verts de la Commune, des zones d'activités..... Une chance nous est offerte!
JDV
(1)A Lyon, le skate park est dans le Parc Blandan, un parc de verdure de 17 ha, pas vraiment en centre ville ni très proche d'habitations, sur un ancien fort militaire.
A Crest, ville de référence pour les mesures acoustiques, le nouveau skate park est situé à l'espace Soubeyran,, côté sud de la Drôme et le long de la Drôme, entre terrain de rugby, tennis club, gymnase, derrière le groupe scolaire Saint Louis, et proche d'un camping. Pas vraiment en centre ville ni proche des habitations. Nos élus avaient-ils vraiment visité ces deux skate-parks de référence?
RÉUNION PUBLIQUE ORGANISÉE PAR LA MUNICIPALITÉ (2)
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2 commentaires:
je pense que 160000€ HT pour une dizaine de gamin c'est chère payé. Je pense qu'ils auraient été les biens venu dans la cuisine d'André blanc ou pour le parking , sinon pour finalisé le gymnase ( assise sur les tribunes , un peu de couleurs sur les murs pour aiguaillé la salle ) ou sinon mettre la clim à l'espace liberté. Mais ce n'est que mon avis.
A propos du skatepark, les jeunes envisageaient des le début il y a 3 ans et demi d'organiser des compétitions, pourquoi ne plus tenir compte de cette demande des jeunes?
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