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Restrictions d'eau : la Drôme en crise

Aggravation des restrictions d'eau dans la Drôme. La préfète communique... 

La municipalité n'a pas communiqué sur ce sujet.

 

 

 

A l’issue de la réunion du comité « Ressource en Eau » du 18 juillet 2022, la Préfète de la Drôme a décidé de placer tout le département de la Drôme en niveau « crise sécheresse » à l’exception des eaux souterraines de la molasse Bas Dauphiné sur les secteurs Galaure, Drôme des Collines et Plaine de Valence, et des eaux superficielles et souterraines de Bievre Liers Valloire, dont l’état présente à ce stade une moindre dégradation et qui demeurent en alerte renforcée.

L’absence durable de précipitations, associée à des températures exceptionnelles, ont fortement altéré l’état des cours d’eau et des nappes, dont les niveaux sont exceptionnellement bas pour la période.

Il est impératif et urgent que l’ensemble des usagers (particuliers, entreprises, collectivités publiques et exploitants agricoles) s’engagent dans la mise en œuvre de pratiques économes en matière de consommation d’eau et respectent scrupuleusement les règles de restriction des usages de l’eau.

L’eau est un bien public essentiel dont la ressource doit absolument être préservée, dans un esprit de civisme, au nom de l’intérêt général.

Les arrêtés cadre « sécheresse » prévoient en situation de crise :

 Pour les collectivités publiques (indépendamment de l’origine de l’eau) :
• l’interdiction d’arroser les pelouses, les espaces verts et les ronds-points
• l’interdiction d’arroser les stades et les espaces sportifs
• l’interdiction de laver à l’eau, les voiries, terrasses et façades
• la fermeture des fontaines sauf celles fonctionnant en circuit fermé
• l’interdiction de vidange des piscines collectives.

Pour les particuliers (indépendamment de l’origine de l’eau) :
• l’interdiction d’arroser les pelouses et les espaces verts
• l’interdiction de remplir et de remettre à niveau les piscines
• l’interdiction de laver les véhicules hors des stations de lavage, à l’exception des obligations réglementaires (véhicules sanitaires ou alimentaires), techniques (bétonnières…) et liées à la sécurité.

Pour les entreprises :
• l’interdiction de laver à l’eau, les voiries, terrasses et façades
• l’interdiction d’arroser les golfs, y compris les greens
• l’interdiction de laver les véhicules hors des stations de lavage, à l’exception des obligations réglementaires (véhicules sanitaires ou alimentaires), techniques (bétonnières…) et liées à la sécurité
• l’application des mesures de restriction d’eau prévues par les arrêtés préfectoraux d’autorisation des installations classées ;
• la diminution globale de 60 % des prélèvements d’eau pour les ICPE  non soumis à des modalités spécifiques de restriction d’eau.

Pour les exploitants agricoles :
• la mise en place des tours d’eau (plage horaire) pour l’irrigation afin de lisser l’impact des prélèvements sur les nappes et les rivières. Cette mesure peut amener les agriculteurs à devoir irriguer en journée, en toute légalité, afin de respecter leur tour d’irrigation. Si les agriculteurs sont les principaux usagers de l’eau (50 % des prélèvements), ils sont parallèlement les plus touchés par les mesures de restrictions (suppression de 60 % de leur capacité de prélèvement).
• Sur les bassins versants du Lez et de l’Eygues, dont les règles sont communes avec le département de Vaucluse, l’interdiction totale d’arroser les cultures sauf les semences, l’horticulture, le maraîchage, et les jeunes plants de moins d'un an.
• Les eaux souterraines qui restent en alerte renforcée, peuvent être utilisées pour l’agriculture uniquement avec la restriction de 40 % des capacités de prélèvement.

Afin de s’assurer du respect de ces mesures, des contrôles renforcés sont effectués tout l’été par les services de la police, de la gendarmerie nationale et les services de police de l’environnement (DDT, OFB, DREAL, DDPP). Ces contrôles concernent tous les usagers consommateurs d’eau (particuliers, irrigants agricoles, collectivités, entreprises et industriels).

La Préfète de la Drôme invite les maires à mobiliser leurs polices municipales et leurs gardes champêtres afin de participer pleinement à ces contrôles.

 Tout contrevenant aux restrictions prévues par les arrêtés préfectoraux « sécheresse », s’expose à une contravention de 5ème classe (jusqu’à 1500 €).

L’implication de chacun en cette période de l’année est indispensable pour préserver au mieux la ressource restante.

Dans ce communiqué, nous lisons ce paragraphe :
  "Les eaux souterraines qui restent en alerte renforcée, peuvent être utilisées pour l’agriculture uniquement avec la restriction de 40 % des capacités de prélèvement."
Cette disposition est-elle encore appliquée sur Saint Marcel qui dispose de deux réseaux ?
Le territoire de notre commune a la chance de pouvoir être desservi par un réseau d'irrigation alimenté par les eaux des rivières Bourne et Isère. Disposant de cette double capacité, le maraîchage prélève-t-il encore les eaux souterraines (la ressource qui permet d'alimenter le réseau d'eau potable) ?
La préfète qui souligne que "L’eau est un bien public essentiel dont la ressource doit absolument être préservée, dans un esprit de civisme, au nom de l’intérêt général," devrait s'en assurer.

 

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1 commentaire:

Pierre a dit…

Bon, il y a respriction. Je l'ai su par le voisin.
- Et, ceux qui sont près de la Barberole peuvent-ils continuer, impénitents, le tirer dans celle-ci ?
- Et, si je suis parti pour trois semaines en vacances, avant l'avis restrictif de la préfecture et le silence de la mairie, avec mon arrosage programmé trois fois par semaine. Personne pour l'arrêter. Je suis en infraction ?
C'est une alerte réservée qu'aux initiés ?! Délicat tout ça.

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