Ce vendredi 23 novembre, les musiciens de la "Renaissance Théâtre et Musique", nous avaient conviés à fêter Sainte Cécile à l'Espace Culturel Liberté.
Comme tous les ans, les Saint-Marcelois avaient répondu nombreux à l'invitation.
Ils ne furent pas déçus par la prestation des quatre formations qui se succédèrent sur le plateau.
Tout d'abord ce fut l'Atelier Musiques Actuelles avec quatre standards de la chanson française.
Vint le tour de l'Ensemble de cuivre (créé et dirigé par JJ.Justafré) qui interpréta deux musiques de films Krypton-Superman (John Williams arrangé par J.J Justafré), medley de Star Wars (John Williams arrangé par J.J Justafré) et Le martyr de Saint-Sébastien (extraits des "fragments symphoniques") de Claude Debussy. Des interprétations brillantes ou tout en nuances sensibles pour "le martyr".
L'Atelier Musiques du Monde s'était adjoint le renfort bienvenu des musiciens de Saint-Péray pour nous interpréter des traditionnels de Serbie, Roumanie, Tunisie, Turquie, Iddish et Grèce. Les années précédentes, l'audition de cet ensemble, nous avaient guère convaincus. Cette année ce fut toute autre chose, les progrès étaient perceptibles et c'est avec plaisir que le public salua cette prestation.
Au mitan du concert le président Gilles Monnier et Laurent Lapassat ont remis les diplômes de l'école de musique à cinq lauréat(e)s.
En deuxième partie de ce programme, le rideau s'ouvrit sur l'orchestre d'Harmonie La Renaissance et son nouveau chef Jean-Jacques Justafré, pour nous interpréter des musiques de film par lui arrangées : "Bohemian Rapsody" de Freddy Mercury, "huit et demi" de Nino Rota, "Mission impossible" de Lalo Schiffrin et enfin "Le fantôme de l'opéra" de Sir Andrew Lloyd Weber.
En introduction à chaque morceau, Jean-Jacques Justafré nous a dit quelques mots de ses rencontres avec les compositeurs prestigieux précédemment cités lors de sa carrière parisienne.
Puis nous avons écouté ces musiques de film que tout un chacun peut connaître, mais il y avait l'interprétation par un orchestre qui se trouvait en peine les années précédentes. Aussi, c'est avec une grande curiosité et impatience que nous attendions cette prestation dirigée par Jean-Jacques Justafré, depuis peu à la direction de "notre" orchestre.
Cet artiste a construit une carrière de corniste solo durant 37 ans à l'Orchestre Philharmonique de Radio-France puis de directeur d'orchestre. Ses compétences et son talent sont remarquables, mais aussi son éclectisme marqué qui lui a fait aborder des genres musicaux très divers, peu commun dans le milieu artistique (musique de chambre, musique contemporaine, musique de film, jazz et aussi l'opéra...). La liste des célébrités musicales avec qui il a collaboré est impressionnante.
C'est en 1990 qu'il fut lauréat des "Victoires de la musique" dans la catégorie "Meilleur disque de musique contemporaine".
A la tête de son propre orchestre le GOjjj (Grand Orchestre Jean-Jacques Justafré), initialement créé avec Paul Mauriat, il va parcourir le monde.
Pour en découvrir plus sur la carrière de ce musicien on peut ouvrir ces liens:
et bien d'autres.
A 70 ans nous l'accueillons à Saint-Marcel, petite ville située à des années lumières des grands évènements artistiques mondiaux.
Ce vendredi nous avons vu et écouté.
Nous avons vu un chef d'orchestre totalement impliqué où chaque geste vous dicte l'essentiel au moment précis où il doit être exécuté.
Ce que nous avons perçu et écouté c'est la réponse de notre "vieille dame" prête à accepter cette "renaissance". Jusqu'où ? Pour les musiciens comme pour leur nouveau chef d'orchestre, là est sans doute le challenge, mais vendredi une certitude, nous nous trouvions aux prémices d'un renouveau de qualité.
Ils nous ont montré qu'ils étaient prêts à relever ce défi et cela s'entendait, ô combien ! Merci et bravo.
Alors bonne route à nos musiciens et à Jean-Jacques Justafré à qui nous souhaitons la bienvenue.
AP
est-ce La grâce de sainte-cécile ?
Reviewed by Alain PANAYE
on
30.11.24
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