Deux orchestres d'harmonie pour un beau concert

Orchestre La renaissance le 23 novembre 2024

 En revenant du boulevard du théâtre à la chapelle de Surel, nous avons croisé un boulevard de la musique à l'Espace culturel Liberté ce samedi 5 septembre. C'est ainsi que nous pouvons le nommer, car il s'inspire du même esprit de partage ; l'orchestre d'harmonie la Renaissance invite un autre orchestre.

L'orchestre invité cette année, "La rose des vents" est également un orchestre d'amateurs qui se donne pour objectif de semer ses notes sur tous les recoins de la Drôme et de l'Ardèche. Il est composé de musiciens également amateurs, "essaimé" sur tout ce territoire et au-delà.

 

En première partie, notre orchestre local dirigé par Jean-Jacques Justafré, également arrangeur, a interprété des musiques de films. La précision et le brillo caractérisent ces standards de la musique hollywoodienne et leur interprétation fut à la hauteur de ces exigences. Nino Rota, Ennio Morricone, Lalo Shiffrin  et Ludwig Göransson furent les compositeurs convoqués pour ces standards. Sortant de ce cadre connu, The Phantom of the opéra (Andrew Lloyd Weber) et le Mickael Jackson hit mix nous ont glissé d'autres couleurs et d'autres rythmes tout aussi bien interprétés.

 

En deuxième partie, Vincent Dumas nous a présenté l'harmonie "La rose des vents" qu'il dirige. Un orchestre qui sonne le rassemblement des répétitions un dimanche par mois dans un local prêté par le Centre musical de Bourg-lès-Valence.

Un programme éclectique et d'une tonalité très différente de la première partie. Des surprises et des gourmandises nous ont été offertes. Nous avons pu écouter Danse Bacchanale (Camille Saint Saens), A brassThing (Danny Elfman), Arabesque (Samuel R.Hazo), Coldplay in symphony (Coldplay), mais aussi Ados Nonino (Astor Piazzolla) et Hunting scene (Satoshi Yagisawa). Ces deux dernières pièces qui nous ont fait voyager dans l'espace et aimer la sensibilité des tonalités porteuses d'histoires de l'Argentine et du Japon. 

Un final nous fut offert avec une interprétation des deux orchestres réunis.

 La Bohemian rhapsody de Queen (arrangement de JJ. Justafré). Belle musique et belles interprétations tour à tour dirigées par les deux chefs d'orchestre.

Au-delà de la satisfaction éprouvée de pouvoir, ici à l'Espace Culturel Liberté, écouter des orchestres de qualité, il nous est apparu que la diversité, la surprise parfois, font parties du plaisir ressenti. 

Avec la complicité du bis de ce final, ces interprétations successives ont permis au public d'apprécier les différences apportées par la sensibilité de chaque chef d'orchestre, et nous y avons été sensibles. 

Une belle soirée de partage, de qualité et de diversité offerte par cette formule, que nous avons nommée "boulevard de la musique", pour un public nombreux et enthousiaste.

Rendez-vous au prochain printemps ?

 

AP