En tant que représentant de la LPO,
Allain Bougrain-Dubourg était présent ce jeudi 19 octobre à
l’espace HEMERA à Rovaltain pour le lancement de l’association
CONTINUUM, groupement d’entreprises drômoise ayant pour but de
préserver la biodiversité.
C’est sous l’impulsion du domaine
Paul Jaboulet Aîné de La Roche de Glun, et en partenariat avec la
LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) dont l’antenne drômoise est
basée à Gotheron sur la commune de Saint Marcel-lès-Valence que se
sont ensuite regroupées onze autres entreprises qui s’engagent
dans une démarche volontaire pour faire évoluer la société dans
ses pratiques environnementales et être vecteurs de changements.
Les intentions, préserver la
biodiversité, sont louables, dans notre monde où toute la nature
fout le camp, où les abeilles meurent par milliards, où les
insectes ont quasiment totalement disparu. Il y a effectivement
urgence et toutes les initiatives quelles qu’elles soient, sont
bonnes.
Les principaux engagements des
signataires de la charte CONTINUUM s’orientent autour de quatre
axes :
1 - Agir en améliorant le cadre de vie
de l’entreprise en en faire un refuge pour la biodiversité
(réaménager les espaces verts, préserver un sol vivant, favoriser
la circulation de la faune et son maintien…)
2 – Intégrer la responsabilité
sociale et environnementale (RSE) à tous les niveaux de l’entreprise
(fonctionnement au quotidien, diagnostic des sites, restauration ou
maintien des continuités écologiques…) pour limiter sont impact
sur l’environnement
3 – Soutenir par le mécénat (dons
en matériel, compétences, financier…) les actions en faveur de la
nature Drômoise.
4 – Sensibiliser, former les
collaborateurs et leurs familles, ainsi que les clients pour qu’ils
agissent à leur tour en faveur de la biodiversité.
Compte tenu de la très grande
diversité des signataires, est-ce qu’au delà des effets
d’annonces, de l’enthousiasme de cette idée nouvelle, du plaisir
de se retrouver entre soi pour un soir, ces entreprises sauront non
seulement préserver ce qui peut encore l’être mais aussi laisser
à la nature regagner quelques territoires ? La gageure est de
pouvoir trouver une complémentarité entre le business pur et dur
(modèle économique actuel) et la préservation de l’environnement
qui nécessite obligatoirement quelques concessions.
Après les constats d’échecs des
décisions prises dans le cadre des accords internationaux de la
COP21, des politiques nationales vers une transition énergétique,
il semblerait que des actions telles que celles-ci, à échelle
humaine, servant d’exemple au niveau d’un département, d’une
région, seraient plus porteuses d’effets.
Alors souhaitons longue vie, et surtout
réussite dans ses objectifs, à cette opération et que de
nombreuses autres entreprise s’y rallient pour que notre
département devienne le chef de file d’un mouvement irréversible.
HW
Economie locale: C’est chez nous que ça se passe
Reviewed by Coubert
on
31.10.17
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