Le 13
au soir, alors qu’on avait du mal à s’entendre, ‘il’ me faisait remarquer,
convaincu (écrivez cela comme vous voulez !), que pour avoir une chouette
ambiance, nous devions crever sous les décibels. Danser les oreilles dans les
puissants hauts parleurs, le pied !
Alors
que la réglementation de la protection de l’individu impose qu’un compresseur de
chantier ne doit émettre que 87 à 100 dBA, (c’est à dire le décibel à 3mètres),
alors qu’on emmerde, c’est le mot, une entreprise pour qu’elle adapte
impérativement son matériel en ce sens. Pour l’individu lambda, le bruit émis
par son matériel de production est insupportable !
La
protection sociale demandée par les syndicats, nom d’un chien ! On doit
travailler dans le silence, on doit s’amuser dans le bruit.
Nuance.
Pour
une soirée digne de ce nom, il est indispensable d'avoir une batterie de hauts
parleurs qui nous crachent des sons dans les oreilles, certains avec des
centaines de décibels l’unité ! Il n’y a qu’avec cela qu’on s’amuse. Comme en
boîte ! Sans l'alcool.
« Pump up the volume ! L’ambiance, nom d’un chien ! »
Alors
on gesticule, super-contents, sans pouvoir se dire un mot, avec l’élégance du
viticulteur Rhône Alpin écrasant son raisin à l‘ancienne.
Dommage. Car sans cette cacaphonie, ce fut une soirée
citoyenne bien aimable. Mais finalement, hein, avouons-le, ils nous ont bien eu
les aristocrates ?! Ils sont toujours là.
Oh la
belle bleue, oh label rose !
Pierre
RELATIVITÉ
Reviewed by Coubert
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17.7.12
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