Depuis le 18 mai 2001, il existe un arrêté préfectoral faisant obligation aux propriétaires, locataires, exploitants agricoles et collectivités territoriales de prévenir la pousse d'ambroisie et de détruire les plants déjà développés. Tout contrevenant sera passible de poursuites pénales.
Rencontre avec Jean-Michel Castagné, brigadier-chef principal de la police municipale de la commune.
- Dans la commune, quand une parcelle avec ambroisie est identifiée, la mairie écrit au propriétaire, avec copié de l'arrété préfectoral et une plaquette d'information, l’enjoignant de détruire l'ambroisie avant le 31 juillet.
- C'est le rôle du policier municipal de repérer ces parcelles infectées (en juillet, de manière plus précoce parfois), d'identifier le propriétaire et de faire adresser un courrier. En 2010 une vingtaine de courriers ont ainsi été envoyés. En 2011, cela n'a pas encore démarré, il faut trouver le bon moment. En effet si l'on traite trop tôt, l'ambroisie repousse. On attend la deuxième semaine de juillet pour envoyer les courriers. Si le propriétaire ne donne pas suite, on le rappelle ou on lui réécrit en recommandé. Il n'a encore jamais été établi de procès verbal sur la commune. S'il était établi un P. V. avec copie au procureur de la république, une nouvelle phase de négociation s'engagerait.
- Selon Monsieur Castagné, dans près de 100% des cas, à la mi-août, les gens à qui la commune a écrit s'exécutent.
Pour les nouveaux lotissements, on adresse une information lors de la délivrance des permis de construire.
En ce qui concerne les terrains communaux, les services techniques sont très réactifs: ils interviennent le lendemain du repérage de l'ambroisie.
Cette année, à titre expérimental, comme cela a été fait dans le Val de Drôme, une convention a été passée avec un agriculteur pour qu'il fasse paître ses moutons sur des parcelles de la commune, de manière à prévenir l'ambroisie. En ce qui concerne le bord des routes, au lieu de tailler à ras de terre, on laisse 30 cm d'herbe qui sont un frein à l'ambroisie.
Enfin, Monsieur Castagné indique que le repérage de l'ambroisie se fait également par les personnes qui en signalent la présence à la mairie. Les services de la mairie enregistrent ces constats, les vérifient et déclenchent la démarche indiquée plus haut.
On peut téléphoner à la mairie, au service de J.M. Castagné: 04.75.58.70.03
LUTTE CONTRE L'AMBROISIE: LE POINT A SAINT-MARCEL
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3 commentaires:
Traiter l'apparition de l'ambroisie, très bien. Mais qu'en est-il des chenilles urticantes ? La commune en est infestée et je n'ai pas eu l'impression qu'on s'en préoccupe !! Suis-je mal informé ?
Il n'y a aucune obligation légale d'éradiquer la chenille précessionnaire dans la drome contrairement à d'autre département
Bonjour
Le 21 juillet 2011, sous l'égide du CETIOM, s'est tenue une intéressante réunion sur le terrain à St Martin d'Août 26.
Ont honoré de leur présence le député du nord Drôme, celui du nord Isère, une haute responsable de la DGS Paris qui s'est déplacée jusque dans notre belle province, un responsable de l'INRA, ... De beaux discours ont été prononcés, des déclarations d'intention aussi.
Une vraie bonne question a été posée par Madame Annie Agier, Conseillère Régionale, à laquelle nulle réponse n'a été apportée : "tous ces beaux discours vont-ils soulager les personnes souffrant d'allergie au pollen d'ambroisie ?". La question n'est pas anodine. En effet les 10 à 15 ans écoulés sont remplis de discours, de colloques, de constats de présence de la plante, de campagnes d'information, etc... sans qu'à aucun moment les personnes allergiques ne soient soulagées. Pire, l'index pollinique a doublé en 20 ans dans la vallée du Rhône. Alors on peut donc raisonnablement se demander ce que les discours de cette journée ensoleillée du 21 juillet vont apporter de plus.
Tous les responsables intéressés à la lutte contre l'ambroisie ne devraient avoir qu'un seul objectif en tête : initier des actions visant à faire diminuer l'index pollinique, c'est à dire organiser concrètement la destruction physique des plantes et l'empêcher de grainer. Le niveau de connaissances actuel est très largement suffisant pour entreprendre dès maintenant cette lutte de terrain.
Multiplier les études, les observations, les campagnes d'information, les colloques dont personne ne suit les recommandations, peut être utile mais n'enlèvera jamais le moindre grain de pollen dans l'air. Pendant ce temps là, une population toujours croissante souffre.
Je vous invite à remettre les choses dans l'ordre : l'objectif, ce sont d'abord les allergiques, les études, quand nécessaires, devant clairement servir cet objectif.
Cordialement
Philippe de Goustineprésident Stop Ambroisie
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