Le label bio européen (symbolisé par la feuille verte ou Eurofeuille) a été créé en 2010. Il diffère du label français AB plus ancien, qui a exactement le même sens, sauf pour ce qui concerne les lapins, escargots, cailles et autruches
pour lesquels il n'existe pas de cahier des charges européen.
Le label BIO garanti des performances environnementales sur les cultures, qui permettent l'obtention des qualités environnementales sur les produits consommés.
Le label gouvernemental français HVE (Haute Valeur Environnementale) a été créé en 2012.Ce label a eu un très grand succès.
Ayant fait l'objet de nombreuses critiques dès sa mise en œuvre compte tenu de la faiblesse de ses exigences, son référentiel vient d'être révisé, mais à la marge. Aussi des associations viennent-elles de porter plainte devant le Conseil d’État pour tromperie.
Le label HVE apporte quelques garanties de biodiversité sur la conduite des exploitations, mais pas sur les produits ni sur leur mode d'obtention. Par exemple les intrants tels que les pesticides ou les engrais chimiques ne sont pas interdits.
Ce tableau publié par le magazine Bio Consom'acteurs présente une synthèse et un comparatif simplifiés.
Les subventions attribuées pour le soutien de la culture biologique se sont vues siphonnées par les exploitations HVE considérées comme des exploitations BIO. De fait, la Cour des Comptes et la Commission européenne sont très critiques.
Ajoutons comme autre conséquence, une pratique concurrentielle trompeuse et déloyale pour la restauration collective, puisque le label HVE a pu se glisser dans les appels d'offres réservés au produits BIO.
L'Office français de la biodiversité quant à lui, parle carrément de tromperie.
A lire également les articles du magazine Que Choisir ou d'Info Durable
On pourra lire aussi cet article du journal Le Monde.
Le consommateur doit donc être attentif et faire ses choix en toute connaissance de cause.
A suivre...
Consommation : face au BIO, HVE un label trompeur
Reviewed by Alain PANAYE
on
8.2.23
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1 commentaire:
Et on s'étonne que la part de marché du bio diminue...
Merci, la grande distribution !
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