LA NOUVELLE ORGANISATION TERRITORIALE SE DESSINE
Depuis un an déjà, les élus de la Drôme débattent du « périmètre »
de la future agglomération valentinoise élargie. En habitant à Saint-Marcel-lès-Valence,
nous sommes déjà inclus, de toutes manières. Mais les choses s’accélèrent
depuis le début de l’année. L’Etat et la loi ont décidé d’une nouvelle
organisation territoriale, administrative et politique de la France. C’est ce
que les électeurs – peu nombreux- ont pu constater en élisant en mars, pour 3
ans seulement, les derniers conseillers généraux, qui deviendront ensuite
conseillers territoriaux, cumulant mandat régional et départemental. Place donc
à de nouveaux découpages, de nouvelles compétences, de nouveaux regroupements
de communes. Les citoyens, concernés au premier chef, doivent se donner la
peine de s’informer et de s’exprimer avant que tout cela soit « plié » :
le 31 décembre 2011 pour les intercommunalités. Le maire de Valence, Alain
Maurice, milite pour une très grande agglomération valentinoise, qui ne compte
actuellement que 11 communes (dont
Saint-Marcel, son maire étant vice-président de l’agglo).
Le Préfet de son côté
, le 22 avril dernier, a proposé la création d’une vaste communauté d’agglomération
regroupant Valence et Romans élargie à des communes ardéchoises autrefois
associées dans Valence Major, et à Beauvallon, Etoile et Montéléger. Au
total 59 communes comportant 238.200 habitants (près de la moitié du nombre
d’habitants de la Drôme). La semaine dernière, un groupe d’élus des
Verts-Génération Ecologie, du maire de Portes les Valence et de Gérard Bouchet
(MRC Valence) ont fait une contreproposition pour que l’agglomération ne
consacre pas un déséquilibre au détriment des communes et regroupements plus
petits. Les pays de Romans avec Bourg de Péage et l‘Herbasse seraient séparés
de l’agglo valentinoise, élargie à l’Ouest et au Sud, qui ne compterait que 33 communes et 166.105 habitants. Dominique
Quet, maire de Saint-Marcel les Valence, milite pour cette alternative.
Apparemment éloignés des préoccupations quotidiennes, les choix
qui seront faits seront déterminants pour bien des aspects de la vie ordinaire :
outre les questions d’assainissement et d’ordures ménagères, les transports, les
équipements collectifs de sports et culturels, la politique de la petite enfance,
la politique de l’habitat et du logement , les leviers du développement
économique….beaucoup de questions jusqu’ici portées par la commune et ses
syndicats intercommunaux seront du ressort de ces intercommunalités, appuyées
par l’Etat.
EN NOTRE NOM ?
Nos élus, qui n’avaient pas été élus lors des municipales sur ces enjeux, se voient donc appelés à trancher rapidement et à donner « notre » avis, celui de leur population. Comme ils le disent « cette réorganisation territoriale va être fondamentale pour les 50 ans à venir… Cela ne peut se décider de manière technocratique » (Drôme Hebdo du 2 juin 2011). Ils disent vouloir un débat démocratique au sein des conseils municipaux qui vont devoir décider avant le 11 août 2011 ! Des réunions vont être organisées dans les villages, assurent-ils.
Nos élus, qui n’avaient pas été élus lors des municipales sur ces enjeux, se voient donc appelés à trancher rapidement et à donner « notre » avis, celui de leur population. Comme ils le disent « cette réorganisation territoriale va être fondamentale pour les 50 ans à venir… Cela ne peut se décider de manière technocratique » (Drôme Hebdo du 2 juin 2011). Ils disent vouloir un débat démocratique au sein des conseils municipaux qui vont devoir décider avant le 11 août 2011 ! Des réunions vont être organisées dans les villages, assurent-ils.
Déjà à Châteauneuf sur Isère des réunions de quartier se
préparent. Qu’en sera-t-il à Saint-Marcel-lès-Valence?
La nouvelle agglomération valentinoise constituée il y a 18 mois n’a pas été brillé pour sa vigueur démocratique : instances très masculines (22% de femmes au Bureau), absence de représentation des minorités des conseils municipaux dans le conseil communautaire entraînant en général des délibérations prises à l'unanimité, absence d'un Conseil Local de Développement, prévu par la loi, pour associer les associations, groupements et représentants de la société civile aux travaux de l’agglomération, information sur Valence Agglo quasi inexistante dans le Point.Com, et pas de site d'information Valence Agglo 18 mois après sa création.
A Saint-Marcel, des habitants souhaitent la tenue rapide de réunions publiques permettant à chacun de comprendre, d’exprimer son opinion et ses questions aux élus qui seront leur porte-parole. Soucieux de la qualité de l’information et du débat local, nous espérons que les élus engagés dans cette proposition alternative montreront qu’avec
La nouvelle agglomération valentinoise constituée il y a 18 mois n’a pas été brillé pour sa vigueur démocratique : instances très masculines (22% de femmes au Bureau), absence de représentation des minorités des conseils municipaux dans le conseil communautaire entraînant en général des délibérations prises à l'unanimité, absence d'un Conseil Local de Développement, prévu par la loi, pour associer les associations, groupements et représentants de la société civile aux travaux de l’agglomération, information sur Valence Agglo quasi inexistante dans le Point.Com, et pas de site d'information Valence Agglo 18 mois après sa création.
A Saint-Marcel, des habitants souhaitent la tenue rapide de réunions publiques permettant à chacun de comprendre, d’exprimer son opinion et ses questions aux élus qui seront leur porte-parole. Soucieux de la qualité de l’information et du débat local, nous espérons que les élus engagés dans cette proposition alternative montreront qu’avec
leurs électeurs, ils refuseront toute forme de décision technocratique, ce qu’ils
reprochent au Préfet!
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QUELLE AGGLOMÉRATION VALENTINOISE? EN NOTRE NOM ?
Reviewed by Coubert
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