Dimanche matin. Avec cette manifestation nous réalisons un peu plus combien le jumelage avec nos amis Allemands n’est pas que paperasserie. Combien de contacts sont maintenant amitiés et même affection.
Ambiance de connivences. La bière et le vin ont dû arranger les choses ! Dans certains cas, la photo et le magnéto ont manqué. Remise de “médailles” de remerciements aux personnes qui ont été à la base du jumelage, qui sont encore là, petites pensées aux disparus, remerciements (plus que mérités) à Jeannine Bonnet qui est, et reste, souvent dans l’ombre, le nerf de ce jumelage.
Une débauche de bénévoles pour répondre aux services à rendre. Aucun effort pour arriver à cette heure tardive.
Les Allemands sont très très attachés à leur folklore. C’est toute la Bavière qui était cette nuit avec nous. Après les discours les trois hymnes, exécutés par l’Harmonie, ont été écoutés dans un silence de cathédrale et j’ai regretté encore cette fois le côté agressif de notre marseillaise surtout mêlée aux deux autres.
Lundi midi. Et voilà. Ils sont repartis.
Certains avec quelques abricots, quelques cerises, avec le sourire, et d’autres la larme à l’œil. Le 30e anniversaire s’est terminé par un dimanche avec messe bilingue pour certains passages. Certains visages, les traits tirés, gardaient les stigmates de la nuit précédente !
Après le repas, un saut à Upie, au jardin des oiseaux (qui ne semble pas avoir enthousiasmé la totalité des visiteurs) a permis aux familles d’accueil de recharger les plateaux et saladiers pour le soir.
La soirée très conviviale, on peut même dire familiale, plus vivante que jamais, avec une animation musicale de nos petits Français qui ont alimenté une piste de danse riquiqui mais toujours bondée. Nous avons eu droit à une démonstration de cors alpestres qui avait un certain cachet.
La soirée s’est terminée dans la bonne humeur et les décibels. Tout cela relativement tard et pourtant trop tôt selon des avis compétents !
Le dernier matin, le départ ensoleillé, programmé pour 8 heures, ne s’est fait que vers 9 heures, malgré la ponctualité légendaire de nos amis Allemands. Il est vrai qu’ils n’étaient pas venus sans biscuits ! Dans l’ordre d’importance : la bière, les instruments, les costumes. Rien que Michael, dans sa remorque, en avait apporté 2 tonnes !
Et le réveil fut sûrement, pour bon nombre, un peu douloureux !
On peut dire, sans fausse modestie, que la commémoration que nous fîmes et que nous eûmes marquera agréablement dans les mémoires.
TRENTE ANS DE JUMELAGE - PETITE CHRONIQUE D’UN ANNIVERSAIRE
Reviewed by Coubert
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16.6.11
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