Longtemps, il fut l'un des piliers ,
membre du bureau et actif au sein d'Accueil et Loisirs, la génération
en mouvement. Présent aussi dans d'autres associations et dans bien des manifestations communales.
Fidèle du groupe musical des Aînés
ruraux de Romans, où il aimait répéter chaque semaine ;, il
apportait son souffle et sa musique dans toutes les manifestations,
nombreuses, où cet ensemble est sollicité. En ce début d'automne
encore, il y jouait plusieurs fois la semaine.
Connu et respecté dans son quartier de
l'Etrau, René rouspétait contre les tracasseries administratives
superflues. Philosophe, ça l'agaçait et le faisait sourire à la
fois.
Son sourire et son regard exprimaient
la gentillesse. Jamais en avant, mais toujours présent et attentif,
sa présence sereine était appréciée.
René était content d'appartenir au
groupe d'hommes de l'ensemble vocal de Fauconnières qu'il a
contribué à étoffer, n'hésitant pas à inviter ceux qu'il
croisait. Il aimait rappeler sa passion ancienne pour les musiques,
les voyages à l'étranger où l'avait mené la Boîte à chansons de
Saint-Marcel autrefois.
Homme chaleureux, planté au milieu de
son jardin soigneusement cultivé, après une activité consacrée à l'arboriculture, René aimait la vie. Il avait pourtant pris des
coups dans la vie, connu des ruptures, des départs prématurés. On
pouvait percevoir cette tristesse dissimulée par son sourire, ses
paroles apaisantes et son parler chantant.
Lors de sa dernière visite à l'église de Saint-Marcel, René sera entouré de toutes celles et ceux, fort nombreux, qui ont pu le croiser tout au long de sa vie ( René a connu 84 années de la vie locale, soit l'exacte moitié de la vie de Saint-Marcel, la commune est née en 1850).
Lors de sa dernière visite à l'église de Saint-Marcel, René sera entouré de toutes celles et ceux, fort nombreux, qui ont pu le croiser tout au long de sa vie ( René a connu 84 années de la vie locale, soit l'exacte moitié de la vie de Saint-Marcel, la commune est née en 1850).
Avec émotion, nous chanterons deux
morceaux que tu aimais, même s'ils sont écrits dans des langues qui
ne t' étaient pas familières.
Tibie païom (nous te chantons, nous te
remercions Seigneur), pièce de la liturgie orthodoxe qui est un
trait d'union entre beaucoup de choeurs mixtes, et pour la fin: « Hégoak », le chant basque que tu aimais chanter à
toutes les occasions.
Ses paroles disent :
« Si je lui avais coupé les
ailes
Il aurait été à moi
Il ne serait pas parti
Oui
mais voilà,
Il n'aurait plus été un oiseau
Oui mais
moi,
C'était l'oiseau que j'aimais »,
JDV
René Maisonnas s'en est allé, amoureux de la vie, chercheur d'harmonies
Reviewed by Coubert
on
mardi, novembre 14, 2017
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