LA
DROME ET SAINT-MARCEL, TERRE DE REFUGE
De nombreuses associations, tout d’abord les associations de compatriotes, originaires du même département et agréées par l’État, se constituent pour leur venir en aide car ils manquent de tout : argent, vivres, vêtements, logement, travail.
Des associations philanthropiques ainsi que des associations étrangères ou des ambassades leur apportent aussi une aide.
Le
rapatriement des civils
sera règlementé par le deuxième accord de Berne, conclu par le
gouvernement de la République française et le gouvernement impérial
allemand. Il entrera en vigueur le 15 mai 1918.
Cet accord prévoit que les ressortissants d’un état, actuellement internés, ou remis en liberté après avoir été internés, quitteront le pays où ils ont été retenus.
Cet accord prévoit que les ressortissants d’un état, actuellement internés, ou remis en liberté après avoir été internés, quitteront le pays où ils ont été retenus.
Le
retour des réfugiés dans les régions libérées,
dès août 1918, est très encadré par les pouvoirs publics et
soumis à des règles strictes. Il a lieu très progressivement
jusqu’en 1920. Mais dès novembre 1918, le préfet demande aux
maires d’indiquer les desiderata des Alsaciens-Lorrains concernant
leur retour en Alsace-Lorraine : certains souhaitent partir,
d’autres attendent la signature de la paix et d’autres préfèrent
rester.
Le
versement de l’allocation aux réfugiés est supprimé le 1er
mai 1921.
Le
Service central des réfugiés au Ministère de l’Intérieur est
dissout à la fin de l’année 1922.
Listes
par communes des réfugiés inhumés depuis le début des hostilités
-1914-1920
DCD
|
Corps
rapatriés
|
|||
6 août
1920
|
Saint
Marcel lès Valence
|
3
|
0
|
Le maire
Bard
|
Noms
|
Prénoms
|
Date et
lieu de naissance
|
Date du
décès
|
Commune
de résidence avant la guerre
|
Observations
|
Gillet
|
Frédéric
|
Né à
Sorbey (Meuse) le 01 avril 1845
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17 mars
1915
|
Grémilly
(Meuse)
|
|
Dupuis
|
Léontine
Ida
|
1er
août 1890 à Billy les Mangiennes (Meuse)
|
10
octobre ?
|
Billy
|
|
Jacquemot
|
Louis
Léon
|
Danmartin
La Chaussée (Meurthe et Moselle)
|
30
septembre 1918
|
Abaucourt
par Nomeny (Meurthe et Moselle)
|
Décédé
à Bourg lès Valence inhumé à Saint Marcel
|
A
noter que, sur les trois décès signalés et dont les corps ont été
inhumés à Saint Marcel-lès-Valence à cette époque, aucun n’a
été rapatrié dans sa région d’origine comme cela était
possible.
Le
rôle de l’état
s’est
accru pendant la guerre pour répondre rapidement aux problèmes
posés par l’existence des réfugiés.
La
direction du Contrôle et de la Comptabilité, au Ministère de
l’Intérieur, a édicté des règles spéciales applicables aux
réfugiés, tant en ce qui concerne les mesures d’assistance
proprement dites, que les mesures administratives. Ces règles seront
rassemblées dans un texte unique paru au J.O. du 17 février 1918
(Instructions
portant fixation du régime des réfugiés).
Les
réfugiés auront été constamment recensés, fichés, par
le ministère de l’Intérieur et
ils auront dû présenter de nombreux documents
justifiant leur origine, leur résidence, leur travail, leurs
déplacements.
Nous tenons à
féliciter Marie-Jo Rouffy pour ce travail méticuleux preuve de sa
passion pour l’Histoire en général et l’histoire de notre commune en particulier et à la remercier de nous le communiquer.
En conclusion,
n’oublions pas que la guerre est encore un sujet actuel et que même
si elle ne frappe pas notre territoire, elle fait encore rage dans
certaines parties du monde. Aujourd’hui, où tout est globalisé,
les réfugiés recherchent, bien au-delà des frontières de leurs
pays, la sécurité à laquelle nous aspirons tous.
Voir l'article 1/4 http://www.saintmarcelblog.com/2017/11/1917-cetait-il-y-cent-ans.html
Voir l'article 2/4 http://www.saintmarcelblog.com/2017/11/1917-cetait-il-y-cent-ans-24.html
Voir l'article 3/4 http://www.saintmarcelblog.com/2017/11/1917-cetait-il-y-cent-ans-34.html
1917... c'était il y a cent ans ! (4/4 fin)
Reviewed by Riette
on
21.11.17
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