LA
DROME ET SAINT-MARCEL, TERRE DE REFUGE
Quels
sont les moyens de subsistance des réfugiés ?
Le
2 août 1914, le maire de Valence prend un arrêté créant un Comité
Général de Secours pour aider les réfugiés.
Pour
vivre, les réfugiés peuvent bénéficier de secours en argent et
travailler.

Les listes des bénéficiaires sont constamment révisées et en sont éliminés ceux qui cumulent allocations et travail suffisamment rémunérateur.
En principe, « toutes les dépenses relatives aux réfugiés sont à la charge de l’Etat ; mais les communes peuvent et doivent en outre faire largement appel à la bienfaisance privée ».
La Direction du Contrôle et de la Comptabilité, au Ministère de l’Intérieur, répartit les fonds de secours aux populations des régions envahies.
Elle a versé au département de la Drôme 15 400 fr. pour l’exercice 1915 et 15 850 fr. pour l’exercice 1916.
Si la commune ne peut faire l’avance des dépenses, le maire doit demander d’urgence à la Préfecture la somme nécessaire.
Les
maires s’adressent aussi au préfet pour obtenir des vêtements,
des chaussures, du mobilier, des ustensiles de cuisine, et tout ce
qui peut faire défaut aux réfugiés nécessiteux.
De nombreux réfugiés peuvent également travailler et sont, de ce fait, autorisés à se déplacer par le préfet.
De nombreux réfugiés peuvent également travailler et sont, de ce fait, autorisés à se déplacer par le préfet.
Les
internés civils peuvent travailler à l’intérieur ou à
l’extérieur des dépôts,
pour les travaux agricoles ou industriels, seuls ou en équipes, avec
l’établissement d’un contrat de travail.
Chaque type de travail est rémunéré.
Chaque type de travail est rémunéré.
A
la demande du ministère du travail, le préfet recense les chômeurs
qui recherchent une occupation et établit une liste par profession.
Ce sont essentiellement des ajusteurs, des tisseurs, des mineurs, des
métallurgistes.
L’office
départemental de placement tente de leur trouver un travail mais
souvent les emplois offerts ne correspondent pas à leurs aptitudes
ou à leur ancienne profession. On leur propose surtout des emplois
dans l’agriculture ou comme domestiques.
En
avril 1918, l’armée américaine fait appel, elle aussi, « aux
travailleurs inoccupés ».
Ci-dessous, retranscription de la réponse faite sur papier libre suite aux instructions préfectorales du 17 août 1915
Liste
des réfugiés ayant droit à la répartition des fonds de secours,
« entièrement dignes d’intérêt »
Saint
Marcel lès Valence
|
10 09
1915
|
|||
1e
catégorie : vieillards
Clarenne
Jules 66 ans 10F
Clarenne
Joséphine 65 ans
2e
catégorie :
Gillet
Berthe 2 enfants 20F
Chrétien
Célestine 3 enfants 20F
Rollin
Eugénie 3 enfants 25F
Dupuis
Maria 3 enfants 20F
3e
catégorie : familles laborieuses et dignes d’intérêt :
Rollin
Eugénie
Gillet
Berthe
|
Après
le 15 juin 1920, on retrouve un avis favorable pour le maintien de
l’allocation pour la famille Gincourt Justin, réfugiée en
provenance de Pillon (Meuse) et demeurant à Saint
Marcel-lès-Valence.
A
suivre - Episode 4 le 21 novembre
Voir l'article 4/4 http://www.saintmarcelblog.com/2017/11/1917-cetait-il-y-cent-ans-44-fin.html
Voir l'article 2/4 http://www.saintmarcelblog.com/2017/11/1917-cetait-il-y-cent-ans-24.html
Voir l'article 1/4 http://www.saintmarcelblog.com/2017/11/1917-cetait-il-y-cent-ans.html
Voir l'article 4/4 http://www.saintmarcelblog.com/2017/11/1917-cetait-il-y-cent-ans-44-fin.html
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Voir l'article 1/4 http://www.saintmarcelblog.com/2017/11/1917-cetait-il-y-cent-ans.html
1917... c'était il y a cent ans ! (3/4)
Reviewed by Riette
on
17.11.17
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