Nous proposer de les inviter sur un même
plateau le temps d'une soirée n'allait pas de soi. Et il est vrai
que ce fut un concert un peu alternatif. Frédéric chantait et
s'accompagnait de sa guitare, et Hélène partageait et soutenait
de son violoncelle et de sa voix. Un duo d'une belle et réjouissante
complicité.
Puis Hélène chantait, violoncelle
toujours présent, accompagné d'un guitariste.
Si le style "chanson française"
était à l'honneur, pas de standards, mais des compositions et des
textes qui ne devaient qu'aux interprètes présents sur scène, et
c'est là que nous avons compris les raisons pour lesquelles ces deux-là étaient réunis.
Les textes d'abord. Ceux de Frédéric
(et de son frère), poétiques et d'une belle finesse, ceux d'Hélène
plus empruntés à la spontanéité du langage parlé. Une simplicité
et une fraîcheur immédiatement perçues et reconnues par
l'auditeur. Pour tous les deux, la source de leur inspiration puisée
à grands flots dans leur jeune vie et de ses origines, ne manquait pas de
rappeler à toutes les générations présentes, combien le monde
avait peine à se défaire de ses maux. L'émotion, la souriante
bonhommie contenues dans ces textes sont donc passées avec une
grande fluidité de la scène à la salle.
La musique et son interprétation
aussi, ont été aussi des dénominateurs communs. Ce sont deux voix
bien maîtrisées qui ont mis en valeur leurs musique et leurs
textes. Les guitares et le violoncelle particulièrement bien servis,
ont fini d'apporter une parfaite homogénéité à cette soirée.
Lorsqu' Hélène PIRIS et Frédéric BOBIN ont quitté la scène après beaucoup
d'applaudissements reconnaissants, les spectateurs ressentirent comme
un léger abandon.
Il n'est pas possible de conclure, si
l'on n'ajoute combien les spectateurs ont été sensibles à ce
talent et à la joyeuse simplicité qui l'accompagnait.
Une bien belle soirée. Alors à
bientôt?
AP
A LA CHAPELLE DE SUREL SAMEDI: C'ETAIT UN DUO GAGNANT
Reviewed by Alain PANAYE
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2.4.19
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