RÉFLEXIONS..... RIEN N'EST JAMAIS FIGÉ

Saintmarcelblog.com n'a pas vocation à engager de débat de caractère politique. Cependant, quant à l'occasion d'un évènement de caractère national ou international, des lecteurs saint-marcelois nous communiquent leur point de vue et que celui-ci nous semble développer une conscience critique, nous le publions volontiers. C'est le cas actuellement  pour ce qui bouleverse  la vie du peuple tunisien.
Le modérateur du blog

IL m’arrive comme tout un chacun de douter  du lendemain parce que sa lecture est plus difficile, plus obscure que ce qu’elle a été hier. L’évolution est tellement rapide qu’aujourd’hui n’est pas hier et ne sera pas demain. Notre vision s’est élargie de notre quartier  au monde sans que nous en connaissions les tenants et les aboutissants.

   Nous ne savons à quelle branche  nous  raccrocher. Ce que nous venons de vivre à travers ce petit pays, la Tunisie  est une véritable révolution et un formidable espoir.

     Révolution parce qu’hier personne ne parlait du régime dictatorial qui était imposé -le politiquement correct  oblige- et cette poignée de jeunes qui par leur seul engagement renverse ce pouvoir.

  Cela m’a rappelé quelques souvenirs, de Prague avec Jan Palach qui s’immole et les évolutions qui suivirent;  ou plus prés de nous Bucarest et Ceausescu.

   Formidable espoir car c’est de la jeunesse qu’est partie cette révolution , ce qui démontre que rien n’est jamais figé et que ce qui est arrivé  ici peut se reproduire ailleurs .

   Formidable espoir de la  jeunesse car l’image qu’on nous montre  n’est pas forcément l’exacte réalité !

   Ainsi va le balancier

Jacques Barnaud


Il me fallait, d’une quelconque façon,
Avec les loups, hurler à l’unisson.
Mais il fallait que je prenne, en vers,
Cette brûlante actualité à l’envers.
Suis-je vraiment dans l’erreur
Ou simplement dans l’horreur ?
 
Voilà : 
Tous, maintenant qu’a pali
l’horrible étoile de Ben Ali,
Tous, le traitent de fieffé voleur,
Tous, qui lui trouvaient quelque valeur.
Les compagnons de la rose,
Leur vénéré chef en tête, si j’ose,
Itou, le grand sifflet qui ne vaut
Que par sa populaire tête de veau.
Taisons la liste de leurs petits cireurs,
Leurs foutues brosses et leurs erreurs !
Tous, empêtrés dans leurs magouilles
Tous, dans la boue jusqu’aux genoux !
Tous, comme lui tout aussi louches
Tous prêts à l’embrasser sur la bouche.
Unis maintenant qu’il est parti,
Unanimes, ils le jettent aux orties.
Ah, sapristi, ils ont bonne mine
Ceux qui maintenant s’acheminent
Tous, vers un énième revirement.
Tous corrects, politiquement ! 
P.Baduel