LES TRAVERS DE L'ENDROIT (3)

La plus belle de la rue :
Nombre d’habitants regrettent, peut-être à juste titre, de ne pas avoir plus de poubelles dans les rues de Saint-Marcel. C’est un investissement qui devrait être supportable. Alors que d’autres les snobent, comme des snobs, bêtement.
Car voilà où l’affaire vécue se corse :
J’ai eu l’audace de faire remarquer à un jeune papa que son gentil bambin balançait, à son nez et à sa barbe et au sol sa boite de jus de machin (vidée à la sortie de l’école ?) alors qu’ils avaient tous deux, pratiquement, le nez sur une poubelle.
Sûrement qu’ils ne connaissaient pas ce genre de truc.
Mais si, mais si ! J’ai dû courber bas l’échine sous la volée de reproches outrés, à deux doigts de s’étrangler et à un doigt d’être grossier de ce papa moderne, coquet et tout et tout, mais fils de mareyeur, métamorphosé en un chat défendant son petit, tous poils de la queue hérissés (eh oui !) ! Vous rendez-vous compte dans quel état futile fut-il ?!
« Et c’est pas vos oignons ! De quoi que j’me mêle ! C’est pas nous qu’on doit faire le ménage dans les rues, à quoi qui servent alors les employés municipaux ! Occupez-vous donc d’vos fesses ! ... Viens mon grand. »
Il y a du ménage à faire à Saint Marcel !
Observation, nonobstant : A Ravensburg, là où les boîtes vides semblables à celle de l’autre fils de cochon sont consignées 1,5 euro, rares sont celles que l’on trouve à terre !
Peut-être bien qu’en notre bel hexagone où tout tourne si rond, on trouvera sûrement cette idée ... dans 10 ans ...

Signé Furax